Départementales : L. Palosse : « Défendre la qualité de vie, redynamiser l’économie… »

Après le retentissement de votre candidature, quel écho recevez-vous aujourd'hui sur le terrain ?

Je dois reconnaître que ma candidature a surpris sans que cela soit l’intention de départ. Pourtant, maire de Mauremont depuis 32 ans je démontre depuis plusieurs décennies ma volonté de servir le Lauragais. Enfant du Pays (ndlr : né à Villefranche-de-Lauragais et habitant Mauremont depuis plus de 50 ans , j’ai déployé au quotidien, les valeurs d’un républicain, humaniste, modéré et démocrate. Quand la question de la suite s’est posée, après le « retrait » du conseiller général sortant, Pierre Izard, dont j’ai toujours accompagné le travail, j’ai trouvé cohérent de répondre favorablement à la sollicitation du sénateur maire de Revel, Alain Chatillon et de m’associer à une liste de républicains, centristes et modérés. L’effet de surprise s’est rapidement dégonflé et les échos de mes collègues élus, mais aussi des habitants, témoignent de leur satisfaction qu’une relève de proximité existe. Ils savent que dans ces élections dites « locales », ce sont les valeurs portées par le candidat, son expérience et ses engagements pour le territoire qui prédominent, bien plus qu’un éventuel « sponsor » politique, raison pour laquelle je ne suis toujours membre d’aucun parti politique, excepté celui de l’action.   

Six listes sont engagées dans ces élections. Dans quel état d'esprit abordez-vous cette échéance ?

Je me réjouis de constater que nos institutions fonctionnent parfaitement et que la liberté de se présenter devant les urnes reste un droit auquel tout le monde a accès s’il le désire. Même si je ne vous cache pas que je suis un peu surpris du nombre de listes dites « de gauche » ou de sensibilité équivalente, qui n’ont pas souhaité privilégier le rassemblement et la cohésion au risque d’accompagner la montée du Front National. Ce n’est pas le cas de notre équipe dans laquelle nous combinons le centre, la droite modérée et les « sans étiquette » de la société civile.

Si vous remportez ce scrutin, quelles seront vos priorités politiques pour ce nouveau canton de Revel ?

Un enjeu prioritaire : défendre la qualité de vie dans nos zones dites rurales. Nous avons d’ailleurs déjà engagé un dialogue avec la métropole urbaine de Toulouse et son président, Jean-Luc Moudenc, pour la constitution d’un équilibre réciproque et non une opposition. Il s’agira pour le canton de Revel, notamment pour le bassin de vie de Villefranche, par exemple, moi qui suis un fervent défenseur de l’intercommunalité depuis près de 20 ans, de redynamiser l’économie, à travers l’emploi en local particulièrement à destination de notre jeunesse, ou la préservation des commerces de proximité et de l’artisanat. Notre action concernera aussi, entre autres, le tissage en matière de service public, l’égalité d’accès au numérique ou encore les questions agricoles. Recueilli par L. Gales