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17 mars 2011

L’écluse s’offre un lifting intégral

tx_ouvriers_webL’hiver, le canal du midi s’offre une période de chômage puisque fermé à la navigation jusqu’à la mi-mars. Profitant de ce temps fluvial mort, les Voies Navigables de France programment annuellement moult chantiers d’entretien et de restauration sur les ouvrages d’art implantés tout au long du tracé Riquet classé depuis décembre 1996 par l’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité. Engagé depuis novembre dernier et actuellement en cours d’achèvement, l’écluse rennevilloise se refait une beauté avec un lifting complet de ses installations et abords. Sous houlette de la Direction interrégionale du Sud-Ouest des VNF, ce chantier a pour objectif d’assurer l’amélioration des conditions de navigation ainsi que la sécurité des biens, des personnels et autres plaisanciers. Exécutés dans la plus pure tradition des bâtisseurs qui oeuvraient sur le site conçu au XVIIe par Pierre Paul Riquet, les travaux engagés tutoieront l’éternité. Les bajoyers (murs latéraux), la cale, les perrés (mur de soutènement), le quai d’accostage… sont concernés par cette opération d’envergure qui se détaille par : le rejointoiement général au mortier de chaux, le remplacement des pierres érodées par des blocs de gré de Carcassonne, l’étanchéité et consolidation de l’ouvrage par forage et injection de coulis de ciment, le comblement par une couche d’enrochements liée au béton, la reconstruction de la calade en traditionnel (pavage de galets et de briques foraines), la rehausse de terre-plein, la protection de la berge de batillage par ajout d’une rangées de pierres, l’équipement de bollard en pierre et de ducs-d’albe pour les bateaux en stationnement. Le remplacement des deux jeux de portes et l’installation du système d’automatisation des organes mobiles de l’écluse avec l’utilisation d’une grue pour positionner les différents éléments en acier (7 tonnes/porte) étaient l’étape la plus périlleuse de l’exercice. Le projet s’élève à 750 000 euros avec une prise en charge à 100% par VNF.

 

 

PHOTO - VNF a investi 750 000€ pour restaurer l’ouvrage d’art et ses abords

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