Deux gazelles dans le désert

Guillaumette Alquier-Dupin (la mère) et Bérengère Alquier (la fille) originaires de la petite commune lauragaise de Saint Germier, se sont lancées le défi de participer à la 23^ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles. Programmé à la mi-mars prochain, ce raid automobile exclusivement féminin prévoit six étapes d’environ 280 kms dont deux épreuves marathon de deux jours sans retour au bivouac. L’originalité de cette course dans le sud marocain est qu’elle s’adresse uniquement aux femmes tout en présentant la difficulté d’une navigation à l’ancienne soit avec carte, boussole et donc sans GPS ni téléphone cellulaire. Guillaumette et Bérengère reviennent sur le pourquoi de leur engagement : « Ce qui nous a séduit dans cette aventure c’est son concept. Car c’est à la fois un défi sportif mais aussi une action humanitaire avec la présence de la caravane médicale et sociale Cœur de Gazelles et le soutien à des associations caritatives notamment celle de Madagascar Majunga Fait son tour du monde, que nous aidons ». Car les deux lauragaises sont aussi africaines de cœur pour avoir vécu sur ce continent à de nombreuses reprises. Pour souligner ce lien fort tissé, elles se sont baptisées les « Majungazelles » du nom de la ville portiaire au nord-ouest de Madagascar où Guillaumette est revenue vivre depuis 1991. Berengère au volant avec maman au co-pilotage, l’aventure est belle mais en construction puisque l’heure est à la recherche de sponsors pour boucler le budget prévisionnel. Sous les bannières française et malgache et sous le sceau d’un élan solidaire, l’équipage des Majungazelles a une motivation tout terrain. Pour les accompagner pied au plancher un seul mail : majungazelles@gmail.com. Laurent Galès

PHOTO - Guillaumette et Bérengère se préparent pour le rallye des gazelles au cœur du désert saharien