Les magiciens du feu pyrotechnique

La féérie pyrotechnique a clôturé comme à l’accoutumée les festivités du 15 août villefranchois au parc municipal des sports. Pour la seconde année consécutive, le comité des fêtes avait renouvelé sa confiance à la jeune société saint-Gaudinoise FC Pyro pour un feu d’artifice original et unique. Fort de plus de 14 ans d’expériences, les artificiers experts et certifiés CKT2 avaient donc conçu pour le site villefranchois un spectacle pyro-musical reprenant la thématique magique du monde de Walt Disney. L’emblématique château Disney trôné au bout du terrain d’honneur. Et toute la scénographie de ce show en sons et lumières tournée autour de cette reproduction soignée qui culminée à plus de 14 mètres de hauteur. En 14 minutes chrono sur les tourelles en contreplaqué, le système de tir gérait par ordinateur au dizaine de seconde plusieurs milliers de mises à feu parfaitement synchronisées avec la bande son. Le roi lion, Aladdin, la petite sirène, le livre de la jungle… les standards du studio d’animation américain étaient au rendez-vous, sublimés par les effets pyrotechniques tout en nuances chromatiques et en sensibilité. Les effets produits arrachaient les larmes ou les ovations du public notamment le saule pleureur pour « ce rêve bleu » d’Aladdin ou encore le final « je voudrais être roi » du Roi Lion et ses 300 projectiles tirés en moins de 3 minutes. En marge de ce somptueux spectacle, le gérant de FC Pyro Fabrice Cadario travaille à l’écriture de son prochain spectacle. L’artificier en chef hésite encore sur le choix du décor. Un environnement Science-Fiction ou un grand voilier façon « Pirates des Caraïbes » tiennent pour l’instant la corde. A suivre la réalisation finale pour l’été 2014. Mais pour l’heure FC Pyro représentera dans les prochains jours la France à Calgary (province canadienne d’Alberta) à l’occasion du concours international Global Fest. Une référence mondiale dans le domaine pyrotechnique. Laurent Gales

PHOTO - Les artificiers Fabrice, Christophe et David installent les projectiles à plus de 10 mètres du sol sur la reproduction monumentale du château Disney – photo Laurent Gales