Le FCV franchit le cap agathois

Villefranche de Lauragais 22

Agde 20

MT: 14-7 ; arbitrage de M. Maréchal (Côte Basque Landes) ; 600 spectateurs.

Réserves: FCV  21 – ROA  36

Les agathois anciens locataires de 1^ère division fédérale,  étaient annoncés prudemment par le staff villefranchois comme les favoris de la rencontre. Le match de lever de rideau confirmait bien le potentiel du ROA avec son équipe réserve qui imposait la marque de fabrique héraultaise par un 36 à 21 face à des lauragais littéralement engloutir pas la vague noire. Prévenu l’équipe fanion du FCV ne se laissait pas embrumer par un adversaire maritime au fort tempérament. Dès le coup d’envoi le XV rouge et blanc prenait le jeu à son compte et le score à son avantage sans jamais lâcher ni céder son tour au tableau d’affichage. Hormis un score de parité à 7-7 lors des dix premières minutes de la partie, le FCV faisait toujours la course en tête jusqu’à compter même douze points d’avance (22-10) après une pénalité et le troisième essai fécéviste qui concluait une séquence interminable de quatre pénaltouches sur la ligne des cinq mètres agathois. Un léger coup de pompe au cardio des villefranchois durant les cinq dernières minutes laissait toutefois un arrière goût d’inachevé à l’analyse globalement positive du coach fécéviste Stéphane Melliès : « Même si concrétement nous n’avons jamais été en danger, ce match  a été un peu le remake du salaire de la peur. Après avoir dominé la partie nous ne sommes pourtant pas parvenu à suffisamment concrétiser nos actions de jeu pour tuer le match. Sur de petits détails - notamment deux erreurs qui nous coûtent 14 points - notre adversaire a pu se remettre à flot et continuer à croire en ses chances. Mais heureusement pour nous l’essentiel était acquis. Maintenant si nous sommes satifsfaits du comportement général de nos joeurs il nous faut bosser pour gommer ces quelques imperfections que nous payons cash ». Laurent Galès

PHOTO -  La détermination du flanker villefranchois Berdja lui a valu d’être l’auteur d’un joli doublé - photo Laurent Galès